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Christine, tu ne vas tout de même pas faire un procès à ton club ? Revends ta maison et cherche un autre club!

Mme LELOIR-PLISSON, accepteriez-vous un règlement de votre indemnité de licenciement en 10 versements ? Cela aiderait le club !


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Compiègne

Compiègne, ville impériale ou Dallas sur glace !

Une expérience à ne pas revivre !

Ville de Picardie dans le département de l'Oise (60), Compiègne est une très jolie ville où nous avons décidé de nous installer.

En 1992, Christine PLISSON, double vice-championne de France, en couple artistique sur glace, répond a une annonce et propose ses services au Club Compiégnois de Patinage (CCP). Elle est bien accueillie, l'intégration s'annonce facile. Cependant, il nous faut nous rapprocher de son lieu de travail. Nous partons à la recherche d'un appartement à Compiègne avant de remettre les clés de notre appartement parisien à son propriétaire.

Providence, nous direz-vous? Nous prenons en location, un appartement laissé libre par un membre assez important du club de Compiègne. Les moquettes sont affreusement tachées par les excréments de son chien. Ce monsieur nous propose de changer les revêtements de sol à ses frais avec l'accord du propriétaire et nous demande de les acheter. Il devait nous rembourser 4000 francs .

Mais les remboursements tardent. Le Monsieur devient de plus en plus agressif et au bout de 2 mois, il se refuse toujours de nous rembourser. Malheureusement, nous traitons avec un membre incontournable du club. Le problème devient extrêmement délicat. Le propriétaire intervient et nous rembourse.

Néanmoins, cet homme devient rapidement un ennemi avec qui il faut compter et travailler, il a une fille adhérente de l'association. De plus, il soutient une personne non diplômée entraînant régulièrement et contre rémunération. Les représentants de la Ligue NPCA interviennent. Deux clans se forment et l'idée de faire passer Christine pour une personne de mauvais caractère et cupide, germe et fera son chemin jusqu'à aujourd'hui. Christine se trouve au milieu des deux clans du CCP. Monsieur Coppier, Responsable Départemental, ne contestera pas la bonne valeur technique de Christine mais retiendra depuis son arrivée au club du CCP, son "contact humain difficile". Est-il informé de la genèse du problème?

Malgré tout, Christine s'adapte très vite et obtient de très bons résultats aux compétitions et aux passages de médailles de ses élèves. Elle se sent protégée par la présidente, Madame Solange DOIN, la trésorière, Madame Caroline CHOMBART et la secrétaire, Madame LARRETA GARDE, pendant 2 ans. Le club du CCP talonne de près le club d'Amiens (80) et bénéficie de subventions généreuses. Le Club Compiégnois de Patinage devient un club intéressant avec de très bons moyens financiers.

Les mots d'affection de ses élèves, les félicitations des parents et de la trésorière, nous vivions bien à Compiègne. En avril 1994, nous décidons de réaliser le rêve de tous les français, celui de construire une maison.

Le 13 décembre 1994, le gala de Nöel fut une réussite et les bouquets de fleurs arrivaient de tous côtés. Au lendemain de cette belle journée, le jour de la remise des clés de notre nouvelles demeure, les rapports avec son employeur avaient brusquement changé. La trésorière s'était rangée du côté de la Présidente du club, elle n'eut le choix. Christine était revenue de son travail en pleur. Comment ne pas oublier cette date, le jour de la remise des clés de notre nouvelle demeure?

De jour en jour, les relations se dégradèrent pour devenir de plus en plus insupportables. Nous ne comprenions absolument rien. Modifications de son emploi du temps, accusations, discrédit, menaces de certains adhérents, harcèlement, lettres recommandées de l'employeurs (une vingtaine) allant jusqu'à 3 à 5 par jour, 2 jours de suite. Vraisemblablement, un reccord à battre!

Bref, nous décidions de nous rapprocher de monsieur Patrick GILLARDOR, le président du Syndicat National des Entraîneurs de Patinage. Celui-ci nous recommande l'assistance d'un avocat.

Après consultation, ce dernier nous informe de la rupture du contrat de travail. Christine souhaite se battre pour conserver le poste qui lui avait été confié, absolument rien de fondé ne lui était reproché. Une lutte acharnée pendant 2 mois et une somme de 20 000 francs déjà dépensée pour préserver ses droits.

Son mari vient d'être licencié, la société qui l'employait connaît de graves difficultés financières. Il attendra ses indemnités de licenciement et arriérés de salaire pendant 3 mois. Quelques personnes de l'association du CCP sont informées de cette situation. Il faut résister, tenir et nous battre pour assumer les mensualités de notre prêt immobilier.

Une bien triste période qu'un inconscient n'hésita pas à nous rappeler, 16 ans plus tard, pour nuire Christine. Pardonnez moi mon "petit" écart de langage, mais je ne peux me contenir :

Pauvre Niais !

Christine devait rester vigilante et sur ses gardes. Mais les provocations ne cessèrent.

Un matin du 26 janvier 1995, lors d'un entraînement deux patineuses et néanmoins sœurs se percutent. La plus jeune se fracture le bras et le nez. Immédiatement, elle porte les premiers secours (un homme courageux), demande aux autres élèves de sortir de glace et court rapidement pour prévenir les secours. Aucun dirigeant était présent le jour de l'accident, dans la patinoire.

L'employeur n'hésitera pas, 4 jours suivant l'accident, à prononcer une mise à pied sans salaire qui durera 15 jours.

Lors d'une réunion provoquée par son conseiller, l'employeur ne se gêne pas pour la menacer, voir document (tir au flanc, absence de Noël : explication). Le 16 février 1995, elle reçoit sa lettre de licenciement pour faute grave sans préavis et sans percevoir la moindre indemnité. La situation financière est très difficile après la mise à pied, les explications fournies n'ont convaincu, tandis que son conjoint vient d'être licencié pour raison économique et sans avoir perçu le moindre salaire depuis trois mois. Comment allons-nous honorer notre prêt immobilier? Christine, encore employée, n'avait plus accès à son vestiaire et ne pouvait alors récupérer ses effets personnels. Le directeur, à la demande de son employeur fit changer la serrure. Un beau matin, l'employeur lui fixa rendez-vous afin de récupérer ses affaires. Elle était loin de se douter du comportement qu'il adopterait après avoir récupérer ses affaires. Il était difficile pour Christine, à ce moment là, de dissimuler ses larmes.

Après s'être séparer de son entraîneur et pour remédier à son absence, l'employeur fit appel à un juge de patinage Olivia Zejma. L'entraînement de notre fille Cynthia, âgée de 5 ans était confié par conséquent à ce juge de patinage !

Le rendu de jugement, le mal est fait, trésorière avoue, confrontation difficile devant le juge... le club du CCP est lourdement condamné !Le CCP a poursuivi en appel.

L'employeur avait réussi à se débarrasser de Christine, il lui restait à trouver la solution pour exclure notre fille du club. Ce fut chose faite. Monsieur LELOIR reçut une lettre l'accusant d'avoir insulté en public ce juge-entraîneur. Une fois de plus, aucun respect de procédure, aucune possibilité de se défendre devant ce comité directeur fantasque. Alors pourquoi, Monsieur LELOIR, n'a t-il pas été frappé de sanction par la Fédération Française des Sports de Glace?

L'employeur réunit lors d'une assemblée ses adhérents pour informer des raisons du départ en cours de saison de l'entraîneur titulaire : tous les prétextes étaient bons... Une trentaine d'adhérents n'en croyait pas un mot et soutenait Christine dans son combat.

Lors de la saison suivante, un nouvel entraîneur fit apparition puis un deuxième, la mère d'une célèbre patineuse, de danse sur glace. La saison suivante, le club du CCP a été mis en liquidation judiciaire. Le mandataire a assigné Christine, l'accusant d'avoir perçue une somme supérieure à la somme inscrite sur le chèque représentant le montant des indemnités. Comment est-ce possible? Une véritable histoire de dingues qui a coûtée encore un peu d'argent.

" Tout est en règle depuis mai " se défend Mme Doin, qui reconnaît implicitement l'ambiguité du statut de son entraîneur pendant une bonne partie de l'année.

Le Courrier Picard - 14/09/96

Ce n'est que 2 années plus tard, que nous apprenons les vrais raisons du licenciement de Christine. Christine devait faire place !

" Georges, connais-tu les vraies raisons du licenciement de ta femme? Ce n'est certainement pas à cause de l'accident sur glace entre les deux adolescentes. ", Antoinette MABILE, Présidente du club de Reims.

La Mairie de Compiègne ne pouvait imposer l'embauche d'un entraîneur au sein d'un nouveau club de patinage. Néanmoins, elle a contribué à la régularisation de la situation du nouvel entraîneur du CCP et a demandé à Christine, un échelonnement de ses indemnités pour aider le club du CCP, à continuer d'exister.

Puis, il y eu la création d'un nouveau club de patinage, le SCCO. A suivre !


A toutes les personnes médisantes et en
particulier au voleur de poules qui se reconnaîtra,

toutes les bonnes choses ont une fin, la rumeur aussi !